Le monde d’Ezen


Il est impossible de livrer un descriptif précis du monde d’Ezen, puisque nous possédons peu de données.

Nous n’avons pas d’informations quantifiables sur ses écosystèmes ni d’accès à un quelconque récapitulatif scientifique. Une carte est en cours de modélisation mais les contours de ses continents sont incomplets. Ses océans sont encore à nommer, et ses grands cycles climatiques à déterminer.

Néanmoins nous savons qu’il est peuplé des mêmes humains que votre Terre, soumis à des lois physiques et géologiques similaires.

Ils semblent être entrés dans l’ère du Réseau bien avant vous, et ont déjà subi leur bascule climatique.

Leurs glaciers ont fondu, leurs eaux sont montées, et les populations qui pouvaient ont migré en direction des pôles. Leur avancement technologique, bien supérieur au vôtre, est à la fois un outil accélérateur de neuroconflits et la source de leur survie face à une nature devenue hostile.

Neuromates

Les ézéniens qualifient tout objet doté d’intelligence de neuromate. Leur présence s’étant répandue à toutes les échelles de la vie, du plus petit nanobot à la plus grande des métropoles, la question du contrôle de leurs systèmes d’exploitation est essentielle.

Villes murées

Les nations s’étant effondrées, les peuples se sont réfugiés dans des cités hermétiques, connectées aux neurosystèmes de leur choix. La métropole de Nedzell s’est par exemple ralliée au grand réseau crystallien.

Réseaux autonomes

La surface de leur planète est quadrillée par une foultitude de neurosystèmes, propagés par des ballons aériens, mais également des échangeurs terrestres et marins.

Les ézéniens ont étiqueté leurs sociétés en deux grandes catégories : ceux qui vivent au sein de la transcitoyenneté du Crystal, et ceux qui survivent dans le reste des cités « nomades ». Ils emploient ce terme pour évoquer l’indépendance de ces dernières, mais surtout, leur vulnérabilité.